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Les mots de Pamina NylonStockingSpell

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12 février 2020

Saint-Lô, ville que j'aime...

Il est des endroits où l’on commence par aller par hasard ou par nécessité. Et alors, on n’a pas encore conscience de  tout ce qui peut créer un attachement à ces lieux . Pour moi, cet endroit, c’est Saint-Lô, ville quasi berceau de ma famille, mes parents étant originaires de villages situés à l'orée de la ville, que j’ai ignorée pendant beaucoup d’années . De tous temps, je suis allée en Normandie, mais les chemins que je prenais ignoraient consciencieusement cette ville. Mais, je  retrouvais souvent et avec un plaisir immense cette  Normandie dans laquelle toute ma famille a vécu depuis des générations et des générations. J’ai toujours aimé  la Manche si particulière, avec ses côtes merveilleuses de Coutainville à Granville, les côtes du Calvados de Port en Bessin à Arromanches. En fait, Saint Lô, je passais totalement à côté, au sens propre comme au figuré. Dans le meilleur des cas, je traversais la ville, mais la plupart du temps , je n’en voyais que ses voies de contournement, celles qui se ressemblent toutes d’une ville à l’autre, avec ses zones commerciales toutes pareilles.

Et puis l’écoulement du temps a fait vieillir mon père.

Lui qui aimait tant partager des vacances en Normandie, bien sûr, avec nous, ses filles, ses petites filles, au bord de cette mer qui baigne le Cotentin, une vraie mer, avec des marées, de la houle , des vagues et cette couleur si particulière. Mon père lui qui  me faisait parfois si peur quand il me racontait comme il avait été loin lors de sa dernière pêche à pied, lui qui était si actif , il s’est trouvé atteint par les années. La vraie vieillesse a frappé à sa porte, celle qui rétrécit l’univers d’une personne aux murs de son logement.  Depuis quelques années maintenant, ce n’est plus lui qui nous rejoint au bord de mer pour des vacances partagées, c’est nous qui lui rendons visite où il habite, à Saint Lô.

Des voyages réguliers Paris-Saint Lô, pour un week-end ou pour quelques jours…et petit à petit j’ai découvert cette ville. Je l’ai découverte et j’ai aussi appris à l’aimer, à me sentir bien.  Je suis bien quand je descends du train et que je vois le mur familier des remparts. Je suis quand j’arrive et que c’est jour de marché , alors j’entends parler les gens autour de moi avec cet accent qui me rappelle mon enfance et les séjours passés chez ma grand-mère avec mes oncles qui s’amusaient à parler patois à la petite parisienne que j’étais.

Alors oui, cette ville, maintenant, je m’y sens bien et je l’aime vraiment.  Je découvre petit à petit son coeur généraux, sa vie, ses trésors. Je connaissais un peu son histoire à travers ce qu’avaient pu m’en raconter mes parents, cette ville quasiment  détruite il y a 75 ans  et qui a su renaître de ses ruines.

C’est une ville à dimension humaine, où finalement on trouve l’essentiel. Et surtout, ce qui me saisit à chaque fois, c’est la gentillesse des gens qui y vivent.

A chaque fois que je suis dans le train, plus on s’éloigne de Paris, plus je suis captivée par ces paysages, cette campagne que je trouve si belle, qui pour moi représente une part importante de la beauté de mon pays.

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Je viens de rentrer d’un week-prolongé passé à Saint-Lô. Et encore une fois, je me suis dit  …Que la Normandie est belle !

Pour illustrer ce billet, une seule photo prise samedi dernier en milieu d’après-midi en passant au dessus de la Vire.

Vous ne serez donc pas étonnés de lire de temps en temps de articles sur ce blog consacrés à Saint Lô et à la vie de cette région.

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24 janvier 2020

Trente-six chandelles par Marie Sabine ROGER

En me connectant il y a peu sur ce blog, je me suis aperçue que cela fait de nombreux mois que je n'ai rien écrit. Les jours passent tellement vite entre une vie professionnelle complètement débordée, et des temps que j'arrive quand même à préserver pour mon Chéri et notre, nos familles, et pour nos amis.

Au milieu de ce tourbillon, nous lisons, plutôt beaucoup pour moi, la lecture étant un remère si efficace pour s'évader, et surtout évacuer une partie du stress que mes trop longues journées pro me procure.

Nous ne ratons pas une occasion au détour d'une brocante ou d'une recyclerie de continuer à augmenter la taille de  notre pile de livres à lire, et nous faisons des échanges avec des amis.

C'est à cette occasion que j'ai découvert une auteure que je ne connaissais pas et qui m'a donné un moment de vraie lecture plaisir.

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Une histoire qui semble un peu baroque : Mortimer, le héros du livre, se résigne le matin de ses 36 ans, à attendre la mort. Il a tout liquidé, appartement, boulot...et s'est préparé  à subir lae malédiction que depuis plusieurs générations, les hommes de sa famille subissent: ils meurent à 11 heures du matin le jour de leur 36 ans.

Mais pour Mortimer, cela ne se passe du tout comme prévu, et il ne meurt pas.

L'auteure nous emporte avec charme et humour dans cette résurrection, qui n'en n'est pas une, et au fil des pages, nous constaterons avec Mortimer que sa vie n'est pas finie.

C'est un roman délicieux, qui évoque un monde comme je l'aime. Les personnages qui entourent Mortimer sont savoureux, un couple très amusant qui tient un crêpes-truck, une jeune femme qui pleure pour faire plaisir aux passants...Des mots fluides et ciselés...Une réussite!

Ce livre est un concentré de fantaisie et de tendresse. Chéri l'a lu aussi et a adoré!

J'ai maintenant une réelle envie de découvrir les autres opus de cette écrivaine.

1 novembre 2018

Le Grand Bain...un film qui fait du bien

Il y a longtemps que nous n'étions pas retournés au cinéma, mon Gentleman et moi, et profitant d'un moment d'accalmie pendant cette fin d'octobre, nous nous sommes laissés tenter par ce film. Ce qui nous y a incités n'est pas le battage médiatique habituel de promotion qui a pour résultat que pendant une semaine, les réalisateur ou acteurs d'un film se démultiplient sur les plateaux de télévision ou de radio pour une promotion proche du gavage...Non, c'est simplement le souvenir de ce qui en avait été évoqué lors du dernier festival de Cannes, cette affiche ,qui ne peut laisser indifférent ,et un discret bouche à oreille.

 

Le Grand Bain : Affiche

Une séance de mardi fin d'après-midi, un petit cinéma de quartier...la salle est presque pleine.

La magie du bon cinéma opère immédiatement, et les deux heures passées en compagnie de ces hommes,  se révèlent un petit moment de bonheur. 

Ils sont d'abord sept, puis huit. Un beau groupe de bras cassés , qui ressemblent au final à notre voisin ( si, si , je vous assure)  , à celui que l'on croise au bistrot en prenant son café... Des portraits totalement justes, qui se révèlent tout en finesse, de huit hommes qui ont une vie sur écran si réelle en fait, mais une vie qui leur échappe, qui ne leur offre que des galères. C'est d'ailleurs une de leurs façons de se soutenir...constater que les galères des autres sont encore pires que les leurs...

Le casting est particulièrement réussi Mathieu Amalric en cadre au chômage en pleine dépression, Benoît Poelvoorde en commerçant dépassé, Philippe Katerine en gardien de piscine un peu singulier, Jean-Luc Anglade, Guillaume Canet ( vu la carrière qu'on lui connaît, j'en ai d'autant plus admiré son rôle).... 

A la lecture de ces mots, on peut se demander comment une telle situation peut donner un film qui rend heureux?

Peut- être parce que Bertrand ( le personnage joué par Mathieu Amalric) lit un soir sur le tableau d'affichage d'une piscine qu'une équipe de natation synchronisée masculine cherche des participants.

Le Grand Bain : Photo Alban Ivanov, Balasingham Thamilchelvan, Benoît Poelvoorde, Guillaume Canet, Jean-Hugues Anglade

Cela ou autre chose...mais c'est cela, le petit fil d'abord ténu , puis de plus en plus solide qui raccrochera ces huit pieds nickelés autour d'un projet commun. C'est aussi cela qui les amènera à rencontrer deux femmes, elles-mêmes fracassées par la vie, divinement jouées par Virginie Effira et Leïla Bekhti, qui les guideront , et les accompagneront sur le chemin qu'ils suivront  à leur façon de branquignols ( la scène dans le supermarché en est une magnifique illustration). C'est aussi cela qui leur permettra d'y arriver, et surtout de se considérer à nouveau, de retrouver des vies, les leurs!

Le Grand Bain : Photo Leïla Bekhti, Philippe Katerine

Le Grand Bain : Photo Virginie Efira

 

C'est un film doué d'une réelle magie. Il n'y a pas en fait de rôle principal, mais une douzaines d'hommes et de femmes qui nous racontent une histoire de vie. Les personnages qui les entourent, ces fameux seconds rôles, sont eux aussi particulièrement savoureux de par leur vérité.

Gilles Lellouche est un comédien de talent, on regrette presque de ne pas le voir faire une petite apparition dans le film, mais ce n'est pas important tant il nous montre ici qu'il est un réalisateur doué! La prise de vue est particulière et surtout très réussie.

On nous parle souvent de livres " feel good", il est vrai que dans notre monde qui marche trop souvent sur la tête et dont la violence et la bétise me désespère souvent ( j'avais lu sur le net des news qui m'avaient sidérée)  ,  il semble que l'on en ait besoin.  En tout cas, on ne peut qu'adorer ce film ! 

En sortant de la séance, on commentait avec Chéri et il me parlait d'une chronique radio qui avait confronté deux avis sur ce film, un positif et un négatif. Sans vouloir faire de raccourci , je me demande toujours pourquoi et comment un  film réussi qui montre avec simplicité et justesse des sentiments bons est méprisé par certains ....

en bref, on rit, on espère, on pleure ( un peu quand même)....

Si vous ne l'avez pas encore vu...allez-y vite!

 

Crédit photo: Allociné

7 août 2018

Chats et Bas Nylon

Lors de ma plus récente quête de bas nylon, il s'est trouvé que, par hasard, j'ai acheté deux pochettes évoquant les chats.

La première pochette est de la marque Socat, une marque que je ne connaissais pas encore et qui a immédiatement attiré mon regard par son graphisme délicieux.

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Ce chat noir à l'air mystérieux annonce une vraie promesse ... " Le nylon qui tient" !

Une pochette cristal qui fait penser aux années 50 que j'aime tant. Renseignements pris auprès de mon expert préféré, Gentleman W,  cette pochette date sans doute des années 1953-1954.

 La seconde pochette que j'ai trouvée en  même temps est beaucoup plus récente...

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...mais laisse une grande impression de douceur, tant par ce noir et blanc velouté, qu'avec ce chat qui passe entre les chevillées gainées de nylon...on ressent ce délicat  frottement.

 

Cette coïncidence m'a donné l'idée de chercher dans mes " archives", telles que mes tableaux Pinterest ou les documents de ma collection, des pochettes ou publicités permettant de déguster ce cocktail de douceur qu'évoquent les bas   et les chats.

Une publicité bien connue pour les Bas Gui, à l'époque bas de soie, bien sûr, 

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nous montre ce chat noir qui en se frottant contre les jambes de sa maîtresse, saisit un bas de ses griffes.

J'ai trouvé plusieurs réclames des années 30 qui mettent en scène des chats pour la promotion des bas, et toujours des chats noirs.

Une affiche...

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...une publicité pour des bas de soie, dans la pure tradition anglo-saxonne...

1927

 

Vous remarquerez d'ailleurs que dans cette jolie réclame, il est évoqué le sortilège que lance  la sorcière moderne porteuse de bas !

Encore une autre publicité des années 30.

 

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Pendant l'âge d'or des bas nylons, si les publicitaires et graphistes illustrateurs de pochette ont utilisé un bestiaire en tout genre, allant du chien à l' hippocampe, en passant par la souris, le mouton, la biche, la girafe, la gazelle, le cheval, la paon et le pigeon...les chats ont exposé leur frimousse aux côtés des bas nylon.

Le célébrissime illustrateur Gruau a mis un chat noir en scéne, petit animal si enroule sa douceur autour des jambes nylonnées de la belle, pour la divine marque de bas Dior.

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Les marques anglo-saxonnes ont aussi utilisé les charmants petits félins pour vanter la résistance des bas, qui ne filent pas facilement sous la patte de l'animal, qui n'est pas toujours patte de velours.

Des marques américaines...

Berkshire 1956

...ou australiennes

 

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...et ce , à la fin des années 50.

Les marques françaises également ont montré des chats, comme ce ravissant chaton qui tente d'attraper le bas avec lequel joue la jeune femme pour les bas Grille

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et celui ci qui sourit en montrant la solidité des bas GEF.

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Décidément, tous ces chats sont bien charmants!  J'espère que je trouverais d'autres pochettes ou d'autres publicités de ce type.

En conclusion de cet article, une autre photo de publicité qui montre un félin d'un autre genre...dont j'adore l'expression !

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15 avril 2018

Ce matin, je me suis réveillée en mars 1953...

Ce matin, je me réveille doucement, sans le léger tumulte citadin qui enfle avec le lever du jour .  Je me tourne vers mon Amoureux , mais je ne trouve que la tiédeur de laissée par son corps entre les draps...J'avais oublié, son premier rendez-vous de la journée est matinal, un petit déjeuner avec un collègue pour parler d'un dossier délicat. Seuls les oiseaux du dehors semblent se réjouir d'un soleil qui apparaît timidement.  Je me lève et j'essaie d'allumer la radio. C'est le silence. Etrange.

Je vais vers la cuisine, mon Amoureux est toujours si attentionné, même s'il était pressé ce matin, il a préparé un délicieux petit déjeuner...une salade de fruits frais, des laitages, une brioche toute dorée coupée en tranches gourmandes et les confitures délicates faites par ses parents avec les fruits de leur jardin. Même la théière est prête, je n'ai plus qu'à faire frémir de l'eau..il a aussi laissé à côté de ma tasse un magazine...

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Anouk Aimée pose en couverture...majestueuse et si belle, elle va bientôt jouer au théâtre.

Je feuillette mon magazine en dégustant les fruits, en croquant avec appétit dans mes tartines de brioche, mon thé est encore un peu chaud.

Quelques publicités déjà...page 2!

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Je souris car cette publicité m'amuse! Quelle gaîeté dans les couleurs!  Je pense à mon Amoureux qui aime tant regarder mes jambes gaînées de nylon.

Je continue à parcourir mon magazine...et une nouvelle réclame pour les bas

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Décidément les publicitaires sont des démons...ils nous parlent de gourmandise, de bas nylon et de machines à écrire...ils nous connaissent tant! Je jette un oeil à la machine Remington, peut être une idée de cadeau pour mon Gentleman qui tisse si soyeusement les mots, et je regarde la réclame pour les bas PAN, une marque que je ne connais pas encore.  Les coloris sont bien tentants...taupe, loutre, ramière, méhari, gazelle, renard bleu, gris argent, noir...J'imagine toutes les belles déclinaisons de couleurs qui pourraient habiller mes jambes.

Je continue à tourner les pages.

Les mots croisés, je les ferais plus tard...mais une nouvelle annonce pour des bas. " Le bas qui n'accroche pas"...quelle belle idée! 

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Je tourne encore les pages, encore quelques nouvelles, la Course à l'Elysée qui va bientôt commencer pour trouver le successeur à Vincent Auriol, la visite de Tito à Londres, une expédition anglaise sur l'Everest...et enfin, on nous parle du printemps, avec juste à côté une annonce pour les bas Vitos!

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Les bas Vitos, je les aime beaucoup! Ils galbent délicieusement la jambe, mon Amoureux m'en a offert plusieurs paires récemment!

Toujours des nouvelles, la rupture de Farouk et Narriman, le Général de Gaulle en Afrique...

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...à nouveau une réclame attire mon regard, qu'elle est jolie!

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Je m'amuse ensuite d'un entrefilet sur la préparation du Couronnement par nos amis britanniques...imaginer des chaussures avec des talons de différentes hauteurs pour permettre aux femmes d'assister un défilé en tenue chic, mais sans rater le spectacle...une idée totalament british!

 

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Une nouvelle réclame pour les bas Hélios ( " Solide comme le bas de marche  Fin comme le cristal ")  et voici les pages culture...

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...qui parlent de romans, de théâtre, de danse avec de nouvelles créations de Roland Petit. Ensuite quelques nouvelles de sport automobile, des entrefilets sur des personnes célèbres , Clark Gable, Luis Mariano, Zsazsa Gabor...et celui qui m'amuse tant, Pierre Dac.

J'ai presque fini la lecture de mon magazine...

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L' annonce pour les bas Cornuel m'interpelle : elle précise que CORNUEL a " scientifiquement étudié la superposition des nuauces de bas aux teintes de peau" pour conseiller des nuances qui ne pourront décevoir...je vais aller voir dans mes jolies boîtes où je range mes bas quelles sont exactement les teintes que j'ai déjà et voir si elles me conviennent.

Il est bientôt l'heure de me préparer, je tourne vite les dernières pages de mon Paris-Match, je ne m'attarde pas sur cette réclame...

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Il est temps...je ferme vite mon magazine, avale une dernière gorgée de thé...et je me dirige vers la salle de bains et mon dressing.

Une fenêtre s'ouvre, un souffle frais de printemps m'enveloppe...je suis revenue en avril 2018.

Quelle paire de bas vais-je choisir aujourd'hui?

 

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PS: Chères Lectrices et Chers Lecteurs, un silence de plusieurs mois, non une désaffection, mais une vie débordée ces derniers mois par le travail, et qui ne veut pas donner moins de place à l'Amoureux et à la famille...alors il faut faire des choix, notamment moins de présence sur le net. Mais j'espère vraiment que tout va retrouver un cours plus normal!

 

 

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30 août 2017

Café Willy...un endroit au charme fou à Trouville

Il y a des lieux que l'on choisit par hasard ou par nécessité...et qui ont un tel charme que l'on y revient.

 Il y a quelques années ( déjà) , mon Gentleman Chéri s'est rendu à Trouville , et n'avait pas de connexion internet dans la petite maison où il logeait . En se promenant en ville, dans les ravissantes rues piétonnes du centre , il s'est arrêté chez Willy Café pour enfin accéder au net.

Café W

C'était un mois de février, et la jolie petite terrasse si animée l'été, n'était sans doute pas là.

Mon Compagnon a tout de suite été séduit par le charme  de l'endroit, et depuis, comme nous venons régulièrement à Trouville, c'est un de nos rendez-vous habituels ! Nous venons de passer une délicieuse semaine dans cette jolie ville, et bien sûr, nous sommes allés chez Willy!...et pas que pour surfer sur le net!

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A chaque fois, nous dégustons les variétés que la carte nous offre, mais aussi l'ambiance si particulière de l'endroit. Nous y avons bu selon la saison, chocolats et cafés, bières et apéritifs, nous y avons aussi savouré à tous moments de la journée, petits déjeuners, tartines ou assiettes avec le plaisir toujours renouvelé de retrouver des saveurs simplement et authentiquement bonnes.

L'endroit est en lui même attachant, avec ce petit côté vintage que nous aimons tant...

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Un bistrot, c'est un lieu bien sûr, mais c'est aussi et surtout une ambiance...qui nait de l'empreinte et de la personnalité de celui qui le tient, et qui se crèe avec ce qu'y apportent ceux qui le fréquentent  .

L'accueil de Willy est toujours souriant et chaleureux avec un flegme qui lui est propre. 

Les gens qui passent et qui s'arrêtent , pour la plupart des habitués qui connaissent bien le patron, dans toutes leurs diversités rendent cet endroit très attachant: jolie commerçante sexagénaire du quartier qui s'est échappée un instant de sa boutique pour un petit café, vieux monsieur à casquette qui se pose au bar le temps de lire quelques pages de son journal, amis qui apprennent à jouer au backgammon, élégant hipster qui raconte à Willy ses voyages, blonde working girl qui consulte ses mails et appelle son bureau un peu inquiète...vacancière brunette qui écrit ses cartes postales ou qui feuillette des magazines à côté de son compagnon qui tapose sur son clavier, mais qui est très distraite par le spectacle de la vie du café ... ( là, c'est moi!).

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Cette jolie rose sur le bar...C'est toute la poésie du lieu.

Cher Willy, ne changez rien, nous adorons le " Willy Café"!  

A bientôt à notre prochain séjour à Trouville!

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25 juillet 2017

Trompe-la-mort de Jean-Michel Guenassia, une épopée captivante

Il est des auteurs qui vous emmènent, qui vous embarquent , dans les récits de leurs romans, en créant à chaque fois une nouvelle surprise, et c'est le cas de Jean-Miche Guenassia dont je viens de lire l'avant-dernier ouvrage paru

TROMPE-LA-MORT

 

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C'est le troisième roman que je lis de cet auteur, et je suis admirative de sa façon   de narrer des histoires, avec une chacune une trame totalement différente, mais qui passionne et touche autant. Il est rare que l'émotion que je ressens en lisant un livre s'extériorise ainsi, mais j'ai eu les larmes aux yeux en lisant l'épilogue de son premier roman, remarquable, " Le cercle des incorrigibles optimistes". Son deuxième ouvrage, " La vie rêvée d'Ernesto G." m'a " cueillie" un peu par surprise car je ne pensais pas l'apprécier autant lorsque j'ai lu la 4ème de couverture avant de l'acheter.

Le titre du roman que j'évoque aujourd'hui est particulièrement astucieux car  on devine que ce " Trompe-la-mort" est celui qui nous raconte son histoire, ce Tom Larch qui évoque sa vie en commençant avec la rencontre de ses parents en Inde. Le roman aurait pu se contenter d'être une succession d'épisodes destinés à nous prouver que le narrateur est bien immortel...en fait, c'est une autre histoire que l'auteur nous offre. Une belle histoire d'humanités, et le "s" n'est pas une erreur d'orthographe. Oui, Tom Larch a un destin particulier, mais tout ce que Jean-Michel Guenassia nous raconte à travers les mots de son personnage, est celui d'un parcours de vie qui en croise d'autres principalement entre l'Angleterre et l'Inde. La fin est belle , subtile et évite tout manichéisme qui aurait pu cependant être si facile...

Je n'aime pas trop dévoiler ce qui se passe dans les romans dont je parle ici, et pour ce livre, encore moins que pour les autres.

J'ai juste envie de vous communiquer mon enthousiasme pour ce beau moment romanesque, de vous donner si possible envie de le lire, de découvrir cet auteur de grand talent. J'ai aussi envie de redire à quel point il m'a touchée.

30 juin 2017

Simone Veil...une vie de femme.

Les mots de ce blog parlent de nylon et de culture, et malgré toutes les disparitions de personnages publics qui m'ont touchée depuis quelques années, je n'ai jamais voulu rendre hommage à ces disparus.

Exception pour une femme simplement exceptionnelle.

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Une réelle tristesse, avec souvent les larmes aux yeux depuis que j'ai lu sur mon smartphone la notification du Monde annonçant son décès.

Il ya une vingtaine d'année, au décés d'un crooner des années 40 ou 50, ma Marraine m'avait dit que c'était une partie de sa jeunesse qui disparaissait. Avec Simone Veil, c'est une femme que j'admirais profondément qui s'en va, et je ressens un manque, une tristesse, presque comme si c'éait ma mère, ou ma grand-mère qui partait.

Je n'ai pas encore lu ce livre, qu'elle a écrit et qui me sert de photo pour l'évoquer, mais j'ai lu de part et d'autre, ou vu des films retraçant le destin extraordinaire d'une femme qui symbolise la dignité et le courage les plus grands. Son amie Marceline Loridan-Ivens, dans un ouvrage bouleversant, " Et tu n'es jamais revenu"  avait évoqué leur rencontre dans les camps de l'abomination et leur amitié. Simone Veil a eu une vie marquée par les épreuves mais a toujours montré cette élégance et cette dignité que j'admirais tant. Les femmes lui doivent tant!

Madame Veil , c'est un jour bien triste qu'aujourd'hui...pour votre famille bien évidemment, à laquelle j'adresse des pensées , mais pour les femmes et hommes que nous sommes. Votre esprit, votre combat, VOUS, vous allez nous manquer.

1 juin 2017

Marie Francine, une jolie comédie romantique à la française

Le plus souvent , les promotions des films dans les médias m'indiffèrent ou m'agacent à cause de leur matraquage temporaire, mais m'incitent rarement à aller voir un film.

J'ai entendu , par hasard, une interview de Valérie Lemercier à la radio , il y a quelques jours, et elle m'a touchée, tant dans ses propos sur son nouveau film, Marie-Francine, que dans ce qu'elle a évoqué sur elle.

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J'ai vu la bande annonce qui m'a donné envie de voir le film. Je l'ai trouvée très savoureuse, et je me suis demandée si elle ne recelait pas tous les bons moments du film...

...et puis hier soir, de façon impromptue, Chéri et moi nous sommes laissés tenter par ce film!  Quelle bonne idée!

Un moment délicieux, plein de sourires, de rires, de jolies émotions, de scènes de vie qui parlent à tous...et qui disent le  choix d'un bonheur simple, et simplement évident.

Marie-Francine est chercheuse en biologie, et mère de famille, avec un mari et deux filles.Une fin d'après-midi de pluie, son délicat mari vient la trouver à son travail pour lui dire qu'il veut la séparation , ayant rencontré une jeune femme de 20 ans de moins. Marie-Francine quitte le domicile conjugal, pensant pouvoir retrouver un logement, et,  grâce à son travail, retrouver son indépendance. Travail qu'elle perd aussi, ce qui la contraint, après quelques vicissitudes familiales, à retourner vivre chez ses parents, bourgeois inénarrables du 16ème arrondissement.

Ses parents croient , avec une bonne foi d'une sincérité particulière, pouvoir l'aider à resoudre ses problèmes: retrouver un mari, retrouver une activité rémunératrice...C'est dans son nouveau cadre professionnel qu'elle croisera le chemin d'un cuisinier d'origine portugaise, joué par Patrick Timsit, qui saura lui faire redécouvrir le bonheur d'être amoureuse, et ce malgré toutes les embûches de leur vécu actuel.

La trame de l'intrigue peut sembler simple, une femme délaissée, un brave célibataire, une rencontre....mais c'est tout le talent de Valérie Lemercier, comme réalisatrice, et comme actrice, qui permet d 'éclairer ce film avec une tonalité si originale  ,  et d'en faire une comédie romantique touchante  et surtout qui donne le sourire.

Elle tisse une histoire faite de mille et une choses du quotidien, petits éclats de vie que l'on a côtoyés ou vécus...

Tous les seconds rôles sont délicieux et sensiblement interprêtés...

...les parents et la soeur de Marie-Francine, bourgeois à cheval entre deux époques du 16ème arrondissement...

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...la seconde en cuisine de Patrick Timsit...

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...génialement personnifiée par Nadège Beausson-Diagne...

...le mari magistralement veûle joué par Denis Podalydes.

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J'ai re-découvert dans ce rôle Patrick Timsit. Je ne l'ai jamais vu comme cela, avec une telle délicatesse et une telle tendresse humaine.

Ce film est vraiment une réussite...un ensemble de petits riens, si savamment tissés qu'ils forment un tout délicieux qui rend le spectateur heureux. A entendre les commentaires des spectateurs qui étaient à nos côtés en sortant, nos ressentis ont été partagés.

On est heureux de la baraka qu'ont Marie-Francine et Miguel , de voir le bonheur de cet amour naissant!

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12 avril 2017

Bas nylon vintage pour le printemps...Bas Têtu de Le Bourget

J'aime toujours autant mes petites trouvailles vintage, surtout lorsqu'elles se rejoignent pour faire un clin d'oeil soyeux au passé.

J'ai eu la chance de trouver une boîte de bas Têtu de chez Le Bourget. 

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Elle contenait un petit trésor, six paires de bas dans leur jolie pochette assortie à la boîte.

J'adore ce design, les poids noirs sur fond blanc, les rubans dorés qui font penser à un joli cadeau...pois sur la boîte, pois sur les pochettes!

Un des petits côtés de la boîte invite à la retourner...et en affirmant " Vous découvrirez au verso, de nouveaux argumnts qui vous feront doubler vos ventes", il est amusant de voir que Le Bourget s'adresse aux distributeurs...

 

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..et au dos de la boîte, on comprend le nom de ce bas...Têtu, puisqu'il refuse de filet!

J'adore cette imagination! 

La diffusion de ces bas s'accompagnait alors d'objets publicitaires, comme ce petit âne, que j'ai posé à côté de son alter ego en photo. Il porte une selle à pois , rappelant le décor de la boîte!  Savoureux! Cet objet est un cadeau de mon Chéri, pour aller avec la boîte.

La pochette de chaque bas reprend cet argumentaire, je vous laisse lire!  Le Bourget prend l'engagement de remplacer tout bas  filé qui lui serait retourné! A l'époque, on n'était pas dans la logique actuelle insupportable de l'obsolescence programmée, et du prêt à jeter!

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Lorsque l'on ouvre la pochette, on trouve un soupçon de poésie avec le nom du coloris, que dis-je!, de la nuance,  " Soupir" , et une étiquette qui rappelle l'engagement de Le Bourget, marque confiante en la qualité de ses bas.  

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Quel voyage délicieux dans le passé!

 

 

 

 

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Les mots de Pamina NylonStockingSpell
  • Regarder le monde qui m'entoure avec intérêt et curiosité, le monde des arts, de la mode, du design. Des yeux ouverts et des jambes pour arpenter les expositions, les musées, les rues de Paris ou d'ailleurs avec des talons et de jolis bas ou un collant.
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